Couverture de L'esprit de Lewis, Santini et Richerand, collection Métamorphose, éditions Soleil

BD : L’esprit de Lewis

Ah le mois d’Octobre ! Sublime mois de l’automne, mois d’Halloween, il en appelle à l’Hiver, le mois idéal pour la magie et les spectres.

Suivez-moi dans un dédale d’articles toujours plus magiques en l’honneur de notre cher Octobre !

Nous commençons cette session par une bande dessinée paru dans ma fameuse collection favorite : la collection Métamorphose des Éditions Soleil. Métamorphose nous propose en ce mois d’Octobre, L’esprit de Lewis, avec au scénario Bertrand Santini et à l’illustration Lionel Richerand.

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Couverture de L’esprit de Lewis, Santini et Richerand, collection Métamorphose, éditions Soleil

Quelle est l’histoire ?

Nous suivons, à l’aube du 20ème siècle, Lewis, un jeune noble anglais en proie au deuil, celui de sa mère. À la suite de ce drame, il décide de se réfugier dans la demeure familiale de Childwickbury. Seul, au sein de ce manoir immense et rempli des vestiges étranges de ses parents, Lewis tente de trouver l’inspiration pour écrire son premier roman. Peu à peu, Lewis sera confronté à des phénomènes paranormaux qui vont notamment s’incarner dans le fantôme de Sarah. Le jeune anglais noue une relation très forte avec la revenante en faisant tout pour aider cette dernière à se libérer de son carcan fantomatique. En retour, Sarah, comme les muses antiques, inspire à Lewis le génie de l’écriture… mais rien ne va se passer comme prévu !

Pourquoi c’est chouette ?

La collection Métamorphose est connue pour ses albums qualitatifs, surtout au niveau visuel. Ici, c’est toujours le cas avec un dessin sublime. L’ambiance gothique et fantastique est très bien rendue grâce au travail de Lionel Richerand. J’ai, par exemple, beaucoup apprécié son utilisation d’un camaïeu de bleu pour représenter toutes les apparitions et les êtres liés au paranormal. Pour cette histoire, le visuel travaillé permet une bonne immersion dans l’intrigue à travers un monde riche en détails, bénéficiant d’un bestiaire digne d’un cabinet de curiosités.

extrait de L'esprit de Lewis, Santini et Richerand,
extrait de L’esprit de Lewis, Santini et Richerand,

L’histoire en elle-même est également très bien ficelée. Voir Lewis dans les affres du manque d’inspiration, son chagrin à la mort de sa mère, sa générosité avec ses sœurs dépourvues d’héritage, son lien avec Sarah et sa passion sincère pour le paranormal : tout est fait pour présenter le jeune homme sous un jour avantageux qui inspire la compassion. Or la vérité est parfois bien plus moche que ce qui nous est conté au préalable et c’est là toute l’habileté de ce scénario qui donne très envie de lire le tome numéro 2.

Mon seul point négatif est relatif à un passage un peu sexiste lié à une boutade entre les deux personnages principaux autour de l’hystérie. Néanmoins, cette histoire se situe en 1899 et c’est là, je pense sincèrement, uniquement le reflet des mentalités de l’époque comme le fait que Lewis est le seul légataire de l’héritage parce qu’il est un homme et la tendance de tous les personnages féminins à vouloir le couver et s’occuper de lui.

En outre, Lewis risque de se trouver en mauvaise posture le tome suivant à cause de son comportement vis-à-vis de Sarah, ce qui nous mène probablement à un règlement de compte mérité.

Hâte de lire la suite ! Filez vous le procurer chez votre libraire favori !

Sources / Pour aller plus loin :

→ Les images viennent du site BDgest

→ La collection Métamorphose 

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