Peut-on être trop féministe ?

Il y a peu on m’a dit que j’étais une féministe extrémiste… j’ai pas compris.

Nan mais vraiment hein, mon cerveau a buggé à la suite de cette phrase et j’ai donc eu envie de poser la question : peut-on être trop féministe ? Ou alors le féminisme va-t-il trop loin ? Y’a t-il un extrême dans la féminisme ?

Mais avant de poursuivre la réflexion, revenons aux fondamentaux :


Féminisme, déf : Mouvement social qui a pour objet l’émancipation de la femme, l’extension de ses droits en vue d’égaliser son statut avec celui de l’homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique.

(Je sais pas si t’as vue mais ce qui est en gras c’est le truc très important dans la phrase, je dis ça je dis rien)

Je rajoute également qu’il existe différents courants dans le féminisme (inter-sectionnel, universaliste, écoféminisme, afro-féminisme, différentialiste, pro-sexe …). Ces courants ont évidemment des bases communes et partagent nombre de valeurs mais se scindent sur certains points précis ou certaines orientations globales dans lesquelles s’incorporeraient le féminisme.

Extrémisme, déf : Comportement politique consistant à défendre les positions les plus radicales d’une idéologie ou d’une tendance.

Radical.e, déf : Relatif à la racine, à l’essence de quelque chose. Qui concerne le principe premier, fondamental, qui est à l’origine d’une chose, d’un phénomène. Qui a une action décisive sur les causes profondes d’un phénomène. Complet, total, absolu; sans exception ou atténuation.


Une parole « trop » présente

Alors en quoi peut-on être considéré comme une féministe extrémiste ? Il y a plusieurs réponses. Dans mon cas, il ressort que c’est surtout dû à ma propension à en parler souvent. Effectivement je dois l’avouer je parle très souvent de féminisme. Pour la simple bonne raison qu’il me semble indispensable d’en parler, de partager autour de ce sujet. Quand vient à mes oreilles une remarque qui me chiffonne ou quand j’ai eu connaissance d’une polémique, j’estime qu’exprimer mon opinion participe tout simplement à informer. Si aucune féministe ne l’ouvre dans des situations sociales (en famille, entre amis…) bah ça va être compliqué de faire progresser le schmilblick ! La parole est plus libérée sur internet et c’est chouette d’avoir cet espace là pour causer féminisme mais en parler dans nos vies, avec nos proches, c’est important.

Il y a en effet tellement de préjugés sur le féminisme et le sexisme qu’il faut régulièrement déconstruire les fantasmes autour de ces notions pour un meilleur avenir. On ne cesse de parler de l’importance de l’éducation, comme quoi il est primordial d’éduquer nos enfants dans une démarche féministe avec moins de préjugés, mais on peut aussi éduquer les grands enfants que sont les adultes. Après je ne dis pas qu’il faut être branché H24 en boucle, il y a des moments qui se prêteront mieux que d’autres à ce genre de conversation mais être prompt.e par exemple à ne pas laisser passer un propos déplacé ou un a priori me semble nécessaire et utile. Il peut y avoir une impression de trop plein car l’on vit une période remplie de bouleversements où les femmes partagent  et témoignent de plus en plus, notamment suite à #Metoo. Il est évident que passer d’une période plus calme en terme de revendications et de messages féministes à un moment où clairement il y a de la prise de parole et de la prise de pouvoir sur des tas de sujets liés à cette thématique, ça peut faire drôle mais il le faut !

Pour finir sur ce point précis j’aimerai vous parler de deux choses, et tout d’abord de ma sœur Virginie. Elle tient un blog, Happyvirginie.com où elle parle entre autres d’écologie via le zéro déchet qui chez elle, s’effectue en famille ! Ma sœur parle BEAUCOUP d’écologie et de zéro déchets, parfois ça peut sembler envahissant mais force est de reconnaître que grâce à sa parole engagée, son discours militant et le fait qu’elle montre l’exemple le plus possible dans ses différents cercles (familial, amical et professionnel), beaucoup de personnes autour d’elle ont adopté des gestes plus écologiques et ont pris conscience de leur consommation ! Comme elle le dit souvent, en agissant comme elle le fait, son but est de planter des graines et d’espérer qu’elles germent dans l’esprit des gens qu’elle rencontre et côtoie. La graine ne prend pas toujours mais sa parole parfois jugée « trop » a permis d’éveiller des consciences, et elles sont nombreuses.

Dans mon propre cas, je vous citerai un exemple qui a eu lieu dans mon cercle d’amis. Mon chéri m’a dit y a plusieurs semaines qu’un ami à nous lui avait confié une chose qui m’a étonné mais m’a beaucoup touché. Il a dit à mon homme qu’après mûre réflexion, il avait fini par se ranger à mon avis qui était celui que les mots avaient un impact et qu’il fallait donc faire attention à ses paroles, même celles que l’on considère parfois comme inoffensives de notre point de vue. Cela m’a beaucoup touché : la graine avait germé chez quelqu’un.

Des combats jugés futiles

Ensuite, au vu des réactions j’ai compris que mon « extrémisme » pouvait venir de l’éventail des luttes que je défends au sein du féminisme. Ainsi, je soutiens la féminisations des noms de métiers, l’écriture inclusive, l’arrêt de l’humour sur les discriminé.es au même titre que les combats contre les violences conjugales, les agressions sexuelles ou les mutilations génitales, et ce, tout simplement parce que les victoires des premières participent à favoriser l’éradication des secondes DURABLEMENT.

Le sexisme, la culture du viol sont des pyramides

l'iceberg de la violence sexiste féminisme

L’écriture inclusive, l’arrêt de l’emploi du terme « Mademoiselle » dans l’administratif, râler sur le harcèlement de rue ou sur les blagues lourdes paraissent comme non prioritaires car a priori n’impliquant pas de violences physiques. Mais la vérité c’est qu’il n’y a pas de priorités : tout doit changer dans de nombreux domaines, sur différentes échelles pour que les droits et la vie quotidienne des femmes s’améliorent autant sur le plan légal que dans la réalité de leur vies. En effet on sait qu’il y a un fossé entre ce que la loi dit et son application concrète. En occident et notamment en France, beaucoup de personnes disent qu’on a plus besoin du féminisme. Grossière erreur. Il y a eu beaucoup de progrès c’est vrai mais définitivement pas assez pour considérer l’égalité comme acquise de manière pleine et entière. Dois-je rappeler que tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint ? Et les féminicides assumés aux États-Unis ?

Mais au fait qu’est-ce qu’un féminicide ? – L’Obs

Féminicide Ose le Féminisme

Il n’y a pas de combats futiles dans le féminisme car pour que les pires cruautés cessent on doit couper le pied sous l’herbe du patriarcat en déconstruisant le sexisme jusque dans les détails les plus triviaux. Encore que le langage n’est pas si trivial puisqu’il est profondément porteur de sens : c’est via le langage que nous dessinons mentalement notre environnement et que notre pensée s’organise. C’est pourquoi la féminisation des noms de métiers est important car c’est propager mentalement l’idée censée que tous les métiers, y compris ceux de « prestige » ou de pouvoir peuvent être exercés par des femmes. De même pour l’écriture inclusive car n’est-il pas triste d’inculquer à des enfants que le masculin l’emporte sur le féminin ? Ne nous leurrons pas, ce n’est pas parce que c’est une règle d’accord qu’elle n’a pas d’incidence sur la représentation du monde que se font les enfants.

Campagne Mademoiselle La case en trop Osez le féminisme Chiennes de Garde

Comme le dit Antastesia dans sa vidéo sur la radicalité : « J’ai rarement vu des moyens efficaces de lutter contre un problème sans s’attaquer aux racines du problème. Quand on soigne une maladie, on soigne la cause, on ne se contente de diminuer ou d’éradiquer les symptômes. »

Faire des compromis c’est bien mais pas suffisant pour un changement durable. Les lois c’est bien mais ça ne veut pas dire que tout est réglé. Comment voulez vous que des horreurs s’arrêtent si on ne fait pas comprendre que la volonté qui sous-tend ces actes repose sur des a priori, des préjugés ? Décortiquer tout cela c’est littéralement ça la radicalité. Est-ce si mal que ça ? Je ne crois pas.

« Françaises, Français » : arrêtez de polémiquer, l’écriture inclusive n’a rien de nouveau à part son nom ! – par Eliane Viennot chez Néon

Comment j’ai compris que le débat sur «Mademoiselle» et les jouets roses, c’est fondamental – par Jaddo sur Slate

La crainte du matriarcat et de la misandrie : le mythe de la feminazi

Quand les gens veulent condamner le féminisme en lui affublant l’adjectif « extrémiste » il se justifie en disant que quand même il ne faudrait pas arriver à un renversement de situation, c’est-à-dire un matriarcat. Certains et certaines pensent que la prise de parole et les prises de position féministes témoignent d’une haine des hommes. L’argument des « féministes moches et mal baisées » a encore malheureusement quelques beaux jours devant lui tellement on pense qu’une féministe est une personne aigrie qui déteste les mecs. On peut voire ce genre de réactions quand une féministe parle du groupe social « les hommes » et très souvent, car c’est le groupe dominant, des « hommes blancs et cisgenres ». Certaines personnes le prennent personnellement en affichant des « Mais moi je suis pas comme ça » ou des #notallmen, alors que la réflexion porte sur des groupes sociaux.

Les féministes ne s’attaquent pas personnellement à chaque individu masculin (on est pas débiles merci). On remet en cause un système, des préjugés et des valeurs biaisées.

Et si d’aventures une femme avance une volonté de renversement dans la domination et pas l’égalité et l’équité, ce n’est tout simplement pas une féministe puisque bordel je le répète le but c’est d’égaliser le statut de la femme avec celui de l’homme pas d’asservir les mecs. La feminazi c’est un monstre fantasmé par celles et ceux qui ont peut être du mal à remettre en question leur éducation, leur environnement ou leurs croyances. Des misandres existent, des connasses aussi, comme partout, mais le féminisme dans sa définition intrinsèque c’est un pas vers l’avant pour tout le monde. Féminisme n’est pas un gros mot et la vision d’harpies aigries, elle, est un pur cliché.

D’ailleurs, attention à ne pas confondre les messages de sororité, « d’empoworment » type « Girls Power » ou « The Future is Female » avec une volonté de domination. C’est uniquement des appels à la motivation, à l’entraide et à la mobilisation. Et puis quand on sait que les derniers siècles, ont été indéniablement masculins, on peut se permettre de souhaiter un monde plus féminin, c’est à dire un monde où les femmes sont tout aussi présentes et respectées dans la sphère publique et privée. Alors respirez un coup, promis vous craignez rien.

On reproche également aux féministes de ne pas comprendre que les hommes souffrent aussi. Les hommes souffrent on ne dit pas le contraire, il y a des tas de situations particulières où un homme est en souffrance. De fait des hommes sont violés, des hommes sont victimes de violences conjugales, des hommes galèrent vraiment dans leur vie (inégalités sociales etc…) et il faut les aider, respecter leur parole et leur souffrance. Il est de notre devoir en tant qu’humains d’accompagner la personne dans ce genre de situations, hommes comme femmes, avec respect et empathie. La bienveillance doit être de mise et parler à un homme victime de violences avec dédain dessert tout le monde donc si on est vraiment féministe on doit recueillir cette parole avec respect. Néanmoins, d’un point de vue systémique, une femme part bien moins lotie dans la vie du fait de son genre par rapport à un homme, c’est un constat, pas une déclaration de guerre envers les hommes ou un signe de mépris. Les chiffres le prouvent et ce n’est pas parce que certains vivent des expériences individuelles inverses que l’on doit remettre en cause une globalité et un fonctionnement systémique qui en MAJORITÉ fait souffrir et tue des femmes…parce que ce sont des femmes.

J’ajouterai que dans une démarche d’égalité, le mouvement féministe s’engage aussi à montrer que le patriarcat est un piège pour les hommes. La masculinité toxique est de plus en plus abordée et c’est tant mieux ! Car oui le but du féminisme c’est de soulager les deux genres des préjugés qui leurs sont assignés. Spoiler alerte : le féminisme c’est donc chouette pour tous les camps !

Ensuite cet argument m’énerve car cela permet à certains hommes de se dédouaner de leur responsabilité ou de leur propre potentiel d’action. Des femmes ont pris l’initiative d’aborder ces sujets (cf la liste de ressources en dessous par exemple) mais qu’attendent plus hommes pour faire de même ? Heureusement il y en a (toujours cf la liste en dessous), et de plus en plus d’ailleurs, mais il est triste de constater que certains s’en prennent injustement au féminisme (coucou le masculinisme par exemple) alors que le mieux serait de travailler main dans la main.

Concept à la loupe : C’est quoi le masculinisme ?

Je pense sincèrement que l’on peut prendre en compte la parole masculine tout en expliquant et en dénonçant les mécanismes discriminatoires d’un groupe social sur l’autre. Le féminisme vise à déconstruire ce genre de dynamiques et souhaite pour tous et toutes une société plus juste, plus équitable, plus souple (car avoir des trucs binaires et se ranger dans des cases, ça va deux minutes), bref plus libre et saine !

Quelques ressources sur la masculinité :

Le podcast Les Couilles sur la table par la féministe Victoire Tuaillon

→ Le podcast The Boys Club sur Madmoizelle par Mymy où un homme est invité à parler de son rapport à son genre

Le blog du Mecxpliqueur : le blog (d’un mec) qui explique la vie aux mecs

Le tabou autour des hommes victimes de violences sexuelles est-il en train de disparaître ? par Mymy sur Madmoizelle

→ Livre Le Mythe de la Virilité par Olivia Gazalé

→ Livre Alpha mâle. Séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes par Mélanie Gourarier

→ Livre Descente au coeur du mâle par Raphaël Liogier

→ Le documentaire The Mask You Live In

Les féministes sont trop violentes dans leur manière de parler et d’agir

Bon là c’est la partie du « non mais la forme nuit au message ». Je dirais plutôt que parce qu’on ne veut pas voir le fond du message on s’attaque à la forme mais bon on va approfondir la chose car les préjugés sont tenaces et parfois l’incompréhension règne.

On accuse les féministes (mais pas que, ça marche pour les vegan/végétariens et pour toutes les causes) de parfois s’emporter, d’être trop véhémentes, de s’exprimer avec colère. Je suis désolée mais il est normal que certaines personnes soit en colère car il y a de quoi ! Et demander à ces personnes qui veulent un monde plus juste de parler plus gentiment, c’est leur ôter le droit à cette colère et c’est donc ne pas la légitimer.

Antastesia : « On peut dire des choses très sensées en étant énervé.es

Les Femen, par exemple, cristallisent sur de nombreux points ce qui est considéré comme un militantisme trop « violent ». Étrange quand on comprend qu’en dépit de leur aspect souvent spectaculaire, leurs actions sont toujours pacifiques. Je comprends et respecte les Femen de tout mon coeur même si je ne suis pas d’accord avec elles sur absolument tous les points. D’ailleurs, dans ma pile à lire m’attend sagement un ouvrage écrit par quatre d’entre elles avec l’aide de la journaliste Galia Ackerman, il me permettra d’encore mieux comprendre l’essence du mouvement.

À mon sens, il faut une pluralité dans la transmission des messages. Il faut que des gens s’expriment avec colère, il faut que d’autres personnes s’expriment de manière plus douce et avec pédagogie, il faut également des personnes entre les deux. Il faut absolument du radical mais aussi du compromis. Il faut pleins de messagers et de messagères différentes, des médiums différents pour que le message soit transmis en masse. Et ce, parce que tout le monde ne réagit pas pareil aux différentes façons d’agir et de parler dans le militantisme. Pour certaines personnes, voir un ou une militante parler avec colère, cela va les rebuter. Mais pour d’autres, cette émotion, cette rage va toucher quelque chose chez eux ou elles et les pousser à réfléchir, agir, vouloir comprendre.

Alors, peut on-être trop féministe ?

Donc, si on pense que je suis une féministe extrémiste parce que je suis radicale, parce que je déconstruis des schémas, parce que je parle beaucoup de féminisme, parce que je comprends et soutiens les Femen, parce que parfois je m’énerve, parce que j’insiste sur des détails bah écoutez … je n’ai qu’une chose à dire : merci du compliment !

Vous l’aurez compris, selon moi on ne peut pas être trop féministe. Je laisse le mot de la fin à Christine Delphy :

« Quand une féministe est accusée d’exagérer, c’est qu’elle est sur la bonne voie. »

Avec Amour, à plus dans le chaudron !

illustration de couverture par Sofia Zabala

http://www.sofiazabala.com/protest-art

 

20 commentaires

  1. Boldreadings

    Ton article est GÉNIAL !! Je me suis retrouvée dans tout ce que tu as dit !
    Je suis moi aussi qualifiée d’extrême dans mon féminisme, parce que je relève tous les petits détails qui passent inaperçus pour beaucoup, mais qui m’agacent. Une réflexion dans la rue, une scene de viol dans un film, la blague vaseuse d’un copain… du coup je culpabilise, et je me demande si parfois je ne vais pas trop loin. Mais en lisant ton article, je me dis que non. Que finalement je ne suis pas si virulente que ça, et que, comme tu dis, il faut bien que quelqu’un.e ouvre la bouche et dise les choses !
    Alors merci pour cet article qui fait du bien, et qui remet les points sur les i concernant le féminisme !

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  2. Happy Virginie

    Non mais comment ça je parle « trop » d’écologie et de Zéro Déchet??? 😂 merci pour la dédicace ma soeurette qui me va droit au coeur car tu le sais je suis aussi une féministe engagée et te soutiens à 1000% nos débats en famille sont vifs mais nous sommes toujours d’accord sur ces causes qui nous animent… et tu sais quoi ? Pour être sur de nombreux groupes ZD/écolos et cie … ce sont les femmes qui prennent conscience de la nécessité de consommer autrement et d’agir pour la planète! Écologie et féminisme sont intrinsèquement liés et je me reconnais comme militante autant pour l’une que pour l’autre des causes … et j’ai un.mari féministe et un petit garçon que j’élève

    dans ce sens … ton filleul ❤ #sororité

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    1. lapetitecreature

      ahah je savais que ça allait te faire rire ! effectivement je l’ai remarqué aussi. D’après mes recherches sur le sujet, cela s’expliquerait en partie parce que sont les femmes qui gèrent encore en majorité l’aspect domestique (et donc les habitudes à changer, elles sont déjà dedans) et aussi parce que on nous a inculqué l’empathie et le soin beaucoup plus que les garçons. l’écologie c’est pas viril quoi ^^ mais heureusement ça bouge ! et y’a pleins de chouettes gars qui font leur part !

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  3. Isa Poitou

    Je ne trouve pas que tu sois extrêmiste. Tu bosses toujours tes sujets à fond et tes analyses sont toujours intéressantes! Après de manière générale, j’aime bien avoir des phases plus engagées que d’autres car étant en dépression, j’ai besoin de pauses car les discriminations sociales, de genre, de couleur de peau me donnent une image très négative des êtres humains. Donc il y a des périodes où je vais moins lire d’articles engagés même si le féminisme n’est jamais loin et j’aime partager quand les choses bougent et avancent. Gros bisous à toi !

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  4. Lucie J.

    Je suis féministe aussi et ne te connaissant pas personnellement je ne peux pas te dire si tu es trop féministe ou non, mais suite à ce que j’ai lu dans ton article je te range juste dans la case « féministe ». En revanche, je trouve que « trop féministe » ça peut exister. J’ai fait parti de l’association « Stop Harcèlement de Rue » et nous étions principalement des femmes dans notre antenne. Un jour, le seul homme du groupe nous partage un article qu’il a trouvé intéressant au sujet des applications pour de chaperonnage (on s’inscrit, on dit d’où on part -la nuit généralement, et à pieds- et où l’on va et on trouve quelqu’un pour faire le trajet avec nous). Et là, certaines femmes de l’asso lui sont tombées dessus « les femmes n’ont pas besoin d’être raccompagnées chez elles », « il y a eu plein de problème de harcèlement avec ce type d’application etc », « les femmes ne sont pas des princesses qui ont besoins d’être sauvées par un chevalier »… Je suis d’accord avec leur discours, mais ce qui m’a gênée dans leur remarques c’est que finalement nous n’en sommes pas encore au jour où les femmes seront complètement en sécurité (et je le regrette) et que la possibilité d’un chaperonnage pourraient aider/rassurer certaines. De ce fait, nous n’avons jamais parlé publiquement de ce type d’application alors que l’idée est intéressante et que le chaperonnage peut être utilisé par tous (personnes âgées etc…) et ne rentre pas seulement dans la dualité -une femme se fait raccompagner par un homme-. Du coup pour finir la dessus, j’ai trouvé que la peur du « ça pourrait être néfaste aux femmes » était une forme du « trop féministe ».

    Merci pour cet article en tout cas et merci d’avoir lu mon long commentaire.
    Lucie J.

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    1. lapetitecreature

      Bonjour Lucie ! Merci pour ton commentaire qui est très intéressant et qui fait réfléchir. En fait je suis d’accord avec les deux parties. D’un côté il y a du pragmatisme pur qui se veut en accord avec la situation des femmes aujourd’hui et de l’autre une volonté de sortir d’un schéma et de combattre d’une autre manière. Dur dur de trancher mais je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Merci pour ton retour 🙂

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  5. Steph

    Ah si j’avais su que ma « petite phrase » au repas familiale aurait déclenché un article…l’aurais-je dis ? Sûrement avec cet article tu apportes une pierre à l’édifice et c’est déjà pas mal. Laisse moi juste te donner un autre versant du féminisme, plus concret moins « intellectuel ». Femme évoluant dans un monde d’homme, maman de 3 garçons dont un qui affiche clairement sa part de féminité, je pense être bien placée pour parler de ce sujet. Dans mon travail, je rencontre quotidiennement des hommes pour qui la’ place de la femme est à la maison, plusieurs de mes chefs le pensent ouvertement et pour autant ces mêmes chefs ont décidé que je méritais de passer au grade supérieur. Je devance largement bon nombre de mes collègues masculins. Ce n’est pas mon statut de femme qui a été un frein ou un levier, juste mon travail qui a payé. Alors non la féminisation des métiers ou grade, ne me semble pas être dimensionnant, non tous les rapports humains ne se jouent pas via ce regard du féminisme. Il faut surtout comprendre d’où est parti notre société et où elle en est aujourd’hui. Pour moi le vrai féminisme est d’avoir le choix. Aujourd’hui j’ai envie de défendre ma collègue qui fait un break de 2 ans pour ses enfants meme si ce ń’etait pas le bon moment pour sa carrière, je refuse la féminisation de mon grade, je préfère, par mon travail mon exemplarité faire évoluer les perceptions de mon entourage sur les femmes et surtout par l’education Que je donne à mes fils faire évoluer les choses pour la prochaine génération. L’influence en douceur marche mieux je pense que le combat frontal…bises sœurette

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    1. lapetitecreature

      Ah ah, les petites phrases ça pousse à réfléchir donc c’est quand même positif mais pour le coup ça m’a bien trituré le cerveau je dois l’admettre.
      Je pense en fait qu’il faut les deux : du « combat frontal » comme tu dis et de l’influence en douceur. Ça rejoint ce que je disais dans la nécessité d’une pluralité des messages et des messagers. En l’occurrence, grâce à ton travail, tu agis indéniablement dans le sens du féminisme puisque tu influes sur des mentalités peu enclines à voir des femmes dans des domaines très masculins. Tu bosses comme une dingue et tu mérites la reconnaissance de tes chefs c’est sûr et il en faut des gens comme toi pour faire évoluer la situation. Soutenir ta collègue est super aussi car elle a le droit de mener sa vie comme elle le souhaite et je suis totalement pour le choix car c’est une donnée intrinsèque du féminisme. Mais là où tu as l’impression que je veux imposer quelque chose (la féminisation des métiers et des grades par exemple), je souhaite en fait une ouverture. Car si un grade est féminisé, symboliquement, mentalement, cela veut dire qu’il est ouvert aux deux genres. Donc à mon sens il faut combiner les deux approches. Ainsi nous avons besoin de femmes de tête, de femmes exemplaires comme toi qui montrent à certains que nous sommes leurs égales, avec le même potentiel mais il faut aussi de menus combats plus triviaux, comme chipoter sur l’aspect sexiste actuel de notre langue ce qui permet aussi une ouverture des esprits sur une autre échelle. Tu as le droit de refuser la féminisation de ton grade, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi je l’admets.. Tu es satisfaite de ton parcours, tu t’es imposée dans ce milieu masculin : penses-tu que féminiser ton grade le dévaloriserait aux yeux des autres ? Si la réponse est oui c’est qu’il y a encore un souci et que tout n’est pas réglé, en tout cas c’est mon avis. De ce que j’ai compris, l’armée française s’emploie à être un modèle d’égalité, de neutralité où le genre n’importe pas (armée parmi les plus féminisées du Monde mais on encore loin de la parité : « Les femmes représentent 15,5 % des effectifs, et seulement 7,8 % des officiers et officiers généraux »). Sauf que la neutralité française c’est le masculin. Pour certains et certaines renoncer à cette neutralité ce serait pointer de la différence, voire même ce serait ostraciser les recrues féminines. Moi je pense que ce serait pointer de la diversité.
      Je ne pense pas être dans un féminisme intellectuel, bien au contraire. Ce n’est pas parce que je me fais des nœuds au cerveau que ce sur quoi je m’attarde n’est pas concret. En fait je pense que c’est tout aussi concret que la preuve par l’exemple dont tu es l’incarnation, ce sont des détails précis de la vie, ce sont des mots que tu entends et que tu emploies, c’est très concret. Après je suis bien d’accord que l’éducation est l’un des leviers les plus importants pour pérenniser ce changement de mentalités. C’est pourquoi je suis heureuse de voir autour de moi, que ce soit toi, Vivie ou chez d’autres, une vraie volonté de transmission de valeurs. Pour finir, Françoise Héritier, une anthropologue que j’admire, a dit « Selon les experts du Bureau international du travail (BIT), au rythme où les choses changent en Europe, il faudrait attendre 500 ans pour parvenir à une réelle égalité de salaire, de carrière, etc. Alors imaginez le temps nécessaire pour qu’elle s’installe dans tous les domaines ! « . Si il faut encore 500 ans pour y arriver, on aura besoin de l’influence en douceur et de pas mal de combats frontaux ! Bisous sœurette

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  6. Des livres et les mots

    Superbe article et je suis complètement d’accord avec tout ça =D J’ai un peu plus de réserves sur les Femen parce qu’il me semble qu’elles ont pu avoir des propos ou actes problématiques dans le passé mais je serai intéressée pour en savoir plus, notamment quand tu auras lu le livre dont tu parles 😉

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  7. Marc le prof féministe anti-féminisme radical

    Bonjour.
    Je suis, à la lecture de votre texte et de la question que vous posez, partagé…et sidéré à la fois. Est- ce de la mauvaise fois quand vous vous référez aux « définitions »(peut-être serait-ce plus acceptable que si vous étiez sérieuse si c’était le cas?). Qui aujourd’hui n’est pas « féministe « au sens de la définition que vous rappelez l?…très peu de monde en dehors de la majorité des associations féministes actuelles ,surpuissantes politiquement ,financièrement ,médiatiquement , devenues de simples lobbys anti-hommes ayant pour but d’obtenir toujours plus de privilèges et d’inégalités en faveur …des femmes! Voilà ce qu’est devenu le féminisme aujourd’hui !
    Ces associations qui noyautent les partis politiques ,les organismes publics (pedo-psychiatres etc) ont façonné une société occidentale matriarcale et gynocentrée dans lequel l’androphobie ,la misandrie sont non seulement tolérées mais encore mises à l’honneur. Concrètement :

    -9 divorces sur 10 ont une issue correspondant à la demandeexacte de la mère en cas de désaccord(ceux partant d’un « accord » ,le sont quasiment toujours sur la base du diktat de la mère), des allégations mensongères sans fondement de violence ou de pédophilie dans l’immense majorité des cas prises en compte par des JAF (le plus souvent des femmes…ah oui ,la parité!)…des dizaines de millions d’hommes en occident qui ne voient plus ou presque les êtres les plus importants à leurs yeux …et dans quelles conditions financières(PA, IC etc)…réduits à vivre seuls ,éloignés de leurs proches avec moins de 500 euros pour vivre…les féministes veulent l »égalité???les « féministes »n’y sont pour rien???Feignez-vous de ne pas savoir que les associations féministes ont par 2 FOIS (la dernière du MODEM ors de cette législation) fait un lobbying incroyable,usé de leur puissance pour faire en sorte qu’un projet de loi visant à ce que les jugements des divorces aient des issues moins inégalitaires ne parviennent même pas au stade du vote? C’est dire d’une part leur puissance (toute évolution sociétale est décidée par elles depuis 50ans) et que la conformité à VOTRE définition n’est que PROPAGANDE! L’égalité ,ce sera quand :pour une journée lors de laquelle un enfant est sous la garde de sa seule mère ,une journée lors de laquelle un enfant est sous la garde de son seul père….Les « associations féministes »la veulent?!

    -De nombreuses femmes ont des enfants « toutes seules » ,décidant seules que le père n’a pas le droit de l’être,non mis au courant ,repoussé, ou parfois parce qu’elles sont mariées ,et ,en ce cas , font croire à leur conjoint qu’il est le père (des études montrent qu’environ 13 enfants sur 100 sont dans ce cas-des pratiques ignobles aussi bien pour les enfants concernés que pour les hommes).Des tests ADN permettraient d’établir avec certitude la paternité lors d’une naissance…les « féministes » n’en veulent pas(qui protège-t-on?les victimes?les enfants?Et l’EGALITE ? Quand la balance penche dans ce sens -ci,elles n’en veulent pas! L’égalité , ce sera quand ;pour un enfant élevé par la mère seule ,un enfant sera élevé par le père seul…Les « associations féministes »la veulent?!

    -Et la PMA pour toutes?!…sans GPA autorisée…Pourquoi ne pas avoir une instance comme celle régissant le don de sang (dans laquelle un homme souhaitant un enfant par GPA donnerait quelques heures par semaine de son temps pendant 18mois)permettant que pour une PMA pour une femme corresponde à une GPA pour un homme?Les féministes en veulent?! Bien évidemment non ! Elles font du lobbying intense pour qu’elle ne voit jamais le jour…

    -Que dire des allocations et prestations familiales qui vont essentiellement aux femmes ,des décisions de justice aboutissant à des peines beaucoup moins lourdes pour les femmes(démontré par des études), du risque permanent que la vie d’un homme bascule sur la simple base d’une déclaration mensongère d’une femme(dont la parole est devenue preuve)de la moindre prise en compte des douleurs physiques ou psychologiques des hommes de la maternelle à la mort, du discours permanent  »les hommes…pervers -bourreaux etc dans les médias qui se contentent(par fainéantise?peur?..) de réciter la propagande féministe…?On parle de remarque sexiste qu’on relève dans un discours ça et là,mais pour un « sexiste » au détriment des femmes ,on pourrait en faisant attention ,en relever 100 qui sont sexistes au détriment des hommes mais notre société occidentale étant devenue si misandre, ils « passent comme une lettre à la poste »…

    – Finalement, 4 suicides sur 5 sont le fait d’hommes,4 SDF sur 5 sont des hommes,la grande majorité des enfants et adolescents suivis pour mal-être sont des garçons, des dizaines de millions d’hommes réduits à l’état de vache à lait pour subvenir aux besoins de leurs enfants (et de leur mère !) sans avoir le droit de les voir ou si peu ,considérés comme des « sous-parents »,des « sous -êtres » ,pour satisfaire le lobby féministe…mais ,après tout ,ce ne sont que des garçons et des hommes…

    L’argument concernant la différence salariale a déjà été démonté maintes et maintes fois( si l’on prend en compte le niveau d’études ,l’ancienneté et le temps de travail): on arriverait à ,7 pourcents d’écart. De plus , si les divorces aboutissaient à autant d’hommes que de femmes élevant leurs enfants , la « logique d’étude de coût  » des entrepreneurs( et entrepreneuses ! ) ne feraient aucune différence entre hommes et femmes(et oui ,seul le profit compte!). Mais les « associations féministes »le veulent-elles?! NON : pour les femmes ,le beurre ET l’argent du beurre !!!

    Des (et non pas LES comme aiment à dire nombre de « féministes ») hommes sont violents avec leurs compagnes?Quand c’est avéré, punissez -les très durement ! L’immense majorité des hommes vous en sera reconnaissante.
    D’ailleurs,rappelons-les hommes en sont (données à l’appui) bien plus souvent victimes que les femmes elles-mêmes. Et je rappelle que tous les 13 jours ,en FRANCE,un homme est tué par sa compagne(et pitié ,ne dites pas le contraire ,les études le prouvent,dans la grande majorité des cas sans qu’il l’ait battue ou agressée lui-même) et 80000 hommes en FRANCE sont battus par leur compagne(tout en étant dans l’immense majorité des cas plus forts physiquement!).Ce sont les faits d’INDIVIDUS qui ne représentent aucunement leur genre.Cessez de faire semblant de l’ignorer ,de vous servir d’eux (et des malheureuses victimes de ce fait) pour asseoir vos revendications de droits différents pour les hommes et les femmes (à l’avantage de ces dernières).

    Vous n’êtes pas encore satisfaite? Vous pouvez mieux faire encore?Soyez encore plus féministe ! Vous ne le serez jamais TROP!!!(comme ces « féministes qui ont prôné l’émasculation de tous les hommes en public ,la réduction de leur proportion dans le genre humain etc).La définition du féminisme que vous citez ne correspond plus aux discours ,aux actes de ceux et celles qui s’en revendiquent(en dehors de rares personnes comme E. BADINTER)…Dirait-on d’indiens se disant « gandhistes » qui envahiraient L’Angleterre , massacreraient la population , qu’ils SONT « gandhistes »?

    Cette définition que vous avez énoncée correspondrait désormais justement désormais au MASCULINISME(dont vous vous êtes moquée- on peut tout quand on est puissant !), à l’HOMINISME, au MENIMISME, quelques encore très faibles mouvements( en regard de la surpuissance du lobby féministe) soutenus par des hommes et des femmes (toutes ne sont heureusement pas ravies de notre société matriarcale broyant de l’homme à l’envie) qui tentent , malgré les associations féministes et les médias qu’elles contrôlent qui les discréditent ,d’alerter sur les ravages de notre société occidentale matriarcale et de proposer des modèles de société dans lesquels hommes et femmes vivraient en harmonie ,sans « guerre des sexe » ,sans domination d’un genre sur l’autre ,d’une sexualité sur une autre…

    Vous avez posé une question. J’espère y avoir répondu…

    Un féministe « canal historique « farouchement anti-féminisme androphobe et misandre tel qu’il se conçoit actuellement.

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    1. lapetitecreature

      Bonjour Marc, je vous remercie pour ce long commentaire. Je comprends certains de vos propos, néanmoins j’ai la forte impression que vous vous méprenez sur la cause du mal qui rongerait les hommes de cette planète. Il y a des déséquilibres entre les genres et tout comme les femmes souffrent, les hommes souffrent également : beaucoup de pression, restriction des émotions, encouragement de l’agressivité, pratiques à risque… Je suis d’accord qu’il y a une inégalité dans les condamnations. De fait les femmes sont punies moins sévèrement alors qu’elles peuvent commettre autant d’atrocités qu’un homme. Pour autant avant de brandir la carte du complot, ne serait-ce pas parce qu’il y a un préjugé sexiste qui refuse de considérer le genre féminin comme pouvant témoigner de violence ? Il me semble que c’est une option à creuser.
      Je suis tout à fait d’accord que père comme mère sont habilités à prendre soin de leurs enfants. Je suis d’ailleurs totalement pour un allongement conséquent du congé paternité (ou du deuxième parent selon les couples). Concernant la loi sur la garde alternée, les associations féministes n’y étaient pas favorables pour des raisons principalement économiques étant donné que «Le dispositif prévoit un chamboulement de la fiscalité et de l’aide sociale : le rapport de la Délégation des Droits des Femmes de l’Assemblée nationale du 7 mai 2014 indiquait que la résidence au domicile de chacun des parents n’influera pas sur la répartition effective des temps passés au domicile de chacun des parents. Il n’y aura donc pas de garantie d’égale répartition entre les deux parents. ». Ensuite si autant de mères ont la garde exclusive ce n’est pas à cause d’un méchant complot. Souvent il y a eu entente entre les deux parents. Toutefois il faut bien reconnaître que les juges traînent encore la patte et ont encore du mal à considérer le père comme pouvant avoir la garde exclusive mais il faut arrêter d’y voir une action du méchant « lobby féministe ». C’est une répercussion en défaveur des hommes qui provient d’un préjugé sexiste, à savoir que les femmes seraient forcément les plus à même de s’occuper des enfants.
      N’allez pas me faire croire que les hommes souffrent à ce point de leur genre, ou tout du moins qu’ils en souffrent plus que les femmes. Les chiffres on peut facilement leur faire dire ce que l’on veut et à mon sens c’est un peu ce que vous faites. Là où, en tant que féministe, je dénonce des pratiques et un système patriarcal (et non chaque homme individuellement comme une supposée mégère), vous, à l’inverse, vous semblez déverser votre bile sur la gent féminine comme un enfant gerberai son trop plein de chocolat à Pâques. Vous nous rêvez en amazones misandres et belliqueuses qui règneraient dans l’ombre depuis des décennies comme les illuminatis. Allez dire ça aux plus de 120 femmes tuées par leur compagnon ou ex compagnon cette année et vous vous rendrez peut-être compte de votre irrespect. Le féminicide est systémique car il se répète dans ses causes et son contexte. Ce qui ne veut pas dire que des hommes ne sont pas battus ou tués par leur compagne, juste que ce n’est pas une violence systémique à l’encontre de leur genre. De même pour les viols, qui sont, pour votre gouverne, encore sous dénoncés et punis avec un traitement juridique inadéquat puisque majoritairement fait dans les tribunaux correctionnels au lieu des cours d’assises. Et penser d’abord au fait que la déclaration d’une femme agressée a plus de chance d’être mensongère que justifiée et donc de ruiner la vie d’un homme c’est vraiment gonflé. Surtout quand on analyse les discours de ces femmes et de leurs bourreaux, les mécanismes pour les faire taire ou encore quand on constate la redondance des plaintes sur un seul et même agresseur. Vous placez le curseur du coupable au mauvais endroit, celui qui semble vous arranger.
      Vous prenez vos fantasmes pour la réalité Marc. Je ne saurai que trop vous conseiller de prendre une camomille et de redescendre et d’ajouter de la nuance à votre réflexion, cela s’appelle l’élasticité de la pensée.
      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/11/BOUTBOUL/58085

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  8. Marc le prof féministe anti-féminisme radical

    Bonjour lapetitecreature !

    Je vous suis très reconnaissant d’avoir pris la peine de me répondre ,même si la réponse se clôt par l’habituelle condescendance des associations féministes envers les hommes qui font remarquer les contradictions ou autres injustices dans leurs dires et actes.Il est dommage également qu’à coté de remarques pertinentes,que , lors de certains passages ,faute d’arguments et pour décrédibiliser votre interlocuteur ,vous tentiez de déformer ses propos ou mieux d’en inventer d’autres(ma bile sur la gent féminine?????? à quelle(s) ligne(s)???)ou de minimiser certains faits(quoi de plus important que vos enfants-je suis père,j’ai des fils et filles et j’aimerais justement qu’ils aient exactement les mêmes droits- quand vous êtes ,comme moi,comme vous(? ),parent…toutes les autres inégalités ne paraissent-elles pas futiles en comparaison de celles concernant la parentalité ?).
    Il est malheureusement si facile ,dés qu’un homme ose critiquer les injustices générées par le lobby féministe , de dire qu’il a  »un problème avec les femmes « , « avec la gent féminine »,qu’il est » macho »etc(comme à une autre époque on disait d’une femme féministe qu’elle avait un problème avec les hommes ,que c’était une frigide etc)…dommage que vous donniez parfois là-dedans…En outre ,j’avoue ne pas « comprendre » certaines de vos assertions( »le mal qui rongerait les hommes de cette planète »??? »encouragement de l’agressivité »???-vous parlez des féministes?- »pratiques à risque »???)

    Quelques points si vous permettez:

    -Ai-je évoqué la « gent féminine »dans son ensemble,comme vous le prétendez?J’ai beau me relire…Ai-je dit que je pensais que davantage de femmes émettaient de fausses accusations que des accusations fondées contre les hommes violents?J’ai beau me relire…
    Je pense même (et je l’ai écrit)qu’il faut punir les auteurs sans pitié et très sévèrement(je ne commenterai pas vos propos sur la baudruche du patriarcat et des violences « systémiques »…).
    Concernant ces cas de fausses accusations ,peut-être faudrait-il les prévenir en criminalisant les dénonciations calomnieuses de crimes? pour empêcher les accusations mensongères et crédibiliser les déclarations de faits réels et ainsi faciliter leur répression?Serait-ce trop « extrémiste » ou contre-productif?Un point à creuser?
    Il est si navrant que des hommes s’en prennent à leur conjointe. Ne l’est-il pas autant ,même si cela est plus rare, qu’une femme s’en prenne à son conjoint? Pendant que ces 120″féminicides » ont malheureusement été commis ,25 « masculinicides » l’ont été… ne devrait-on pas parler de 145 « conjointicides » afin de ne pas laisser entendre que la vie d’une femme est plus importante que celle d’un homme?

    -Vous reconnaissez certains faits (peines judiciaires etc).Vous reconnaissez implicitement l’activisme du lobby féministe pour empêcher les lois permettant d’amoindrir les inégalités que subissent les hommes à propos des gardes d’enfants(votre argument sur les questions d’argent à ce propos qui justifieraient ce lobbyisme me laissent pantois mais…).C’est donc bien que le lobby féministe n’agit pas toujours pour la réduction des inégalités liées au genre(Cf votre définition du féminisme)?…à ce propos , nous aurions pu évoquer les manœuvres d’associations féministes pour empêcher des colloques à propos des hommes battus par leurs conjointes se dérouler…ai-je « rêvé »(pour reprendre vos propos )ces actes (NON PAS DE LA GENT FEMININE)mais d’ASSOCIATIONS FEMINISTES??

    -Curieusement ,aucun mot sur la PMA pour toutes les femmes et pas de GPA pour les hommes seuls ou en couples homosexuels (pour tous ces hommes bons ,souhaitant s’investir pour élever un enfant, dédaignés par les femmes et qui voudraient être eux-aussi des parents comme les autres) et sur le lobbyisme exacerbé à ce propos des associations féministes (jusqu’à faire empêcher l’examen de l’amendement pour la reconnaissance de paternité des enfants nés de GPA à l’étranger).C’est donc bien que le lobby féministe n’agit pas toujours pour la réduction des inégalités liées au genre?ai-je « rêvé »(pour reprendre vos propos )ces actes (NON PAS DE LA GENT FEMININE)mais d’ASSOCIATIONS FEMINISTES??

    Mon propos était de répondre à votre interrogation-« peut on être trop féministe »-(le féminisme est ce qu’en font les associations qui s’en réclament,non?)Le lobby féministe œuvre-t-il toujours pour que les inégalités liées aux genres s’estompent?Force est de constater que non. Il lutte même pour accroître certaines d’entre elles (PMA/GPA) ou d’empêcher d’autres de de décroître(lois concernant les gardes d’enfants)-l’émergence de mouvements tels que le masculinisme est le fruit de ce lobbyisme inégalitaire-…
    Les féministes n’œuvreraient-elles pas pour le bonheur des femmes (et des hommes ! -serait-ce si mal?) en luttant contre toutes les inégalités , non seulement celles dans lesquelles les femmes sont défavorisées de part leur simple appartenance à leur genre -je les loue pour cela- mais aussi celles dans lesquelles les hommes sont défavorisés de part leur simple appartenance à leur genre ).
    Ne pas le faire ,n’est-ce pas cela être « TROP FEMINISTE » ?

    Là-dessus ,je « redescends « (de mon arbre?que vouliez-vous dire?) avec mon « élastique » afin de prendre une bonne « camomille »(avec un peu de tarte à la crème féministe radicale pour mieux rééduquer l’insoumis aux lobby féministe que j’ose ,parfois,dénoncer?)

    PS:je recommande à chacun, concernant des sujets connexes, la lecture du blog du prof solitaire que j’ai découvert récemment …https://profsolitaire.blogspot.com/2015/08/le-prof-versus-le-feminisme.html

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    1. lapetitecreature

      Bonjour Marc, merci de votre intérêt pour ma réponse et merci également pour votre mail. Ne pensez pas que je ne veux pas publier vos commentaires, ce n’est pas le cas. Même les gens avec qui je ne suis pas d’accord ont le droit de donner leur avis sur mon blog. Votre commentaire n’est pas apparu dans mes notifications, je l’ai découvert suite à votre message, un bug de wordpress l’avait classé dans les indésirables, cela arrive parfois j’en suis désolée.
      Je pense que nous ne serons pas d’accord Marc. Vous soulevez des points intéressants parfois mais je persiste à croire que votre vision est biaisée. Peut-être la mienne l’est tout autant, aller savoir.
      Le féminisme n’est pas uniforme, plusieurs courants le traversent et le constituent. Sur certains sujets, les féministes ne sont pas d’accord entre elles. Il est indispensable d’avoir un regard critique sur le féminisme, et croyez moi c’est une chose qui a déjà régulièrement lieu au sein même des différents mouvements qui le composent. Un regard externe peut également apporter matière à réflexion.
      Quand je parle « d’encouragement à l’agressivité » etc, je parle de la pensée viriliste qui place les hommes dans une dynamique néfaste envers eux-mêmes et les autres : éviter d’exprimer ses émotions à moins que ce ne soit la colère, favorisation de la compétition, dépréciation de tout ce qui pourrait avoir trait à la faiblesse, pression écrasante sur le fait « sois un homme mon fils »…Autant de facteurs qui augmentent le risque de blessures et surtout de suicides. Je vous recommande à ce sujet l’excellent documentaire « The Mask You Live In » qui explore aux Etats-Unis la problématique de l’éducation viriliste ou encore la chaîne youtube anglophone Pop Culture Detective Agency qui à travers les produits culturels réfléchit aux stéréotypes de genres.
      Pour ce qui des hommes battus, on ne va pas arriver à se comprendre car vous mélangez tout. Je n’ai jamais dit que la vie d’un homme battu valait moins que celle d’une femme battue. Je pointe une différence sur le caractère structurel de ces violences qui n’est pas le même selon la composition des couples. Vous voulez parler de « conjointicide », vous êtes comme les personnes qui veulent parler d’humanisme à la place de féminisme : en pensant cela vous rayer de l’équation l’une des données les plus importantes. A savoir que les femmes battues sont battues et tuées parce que ce sont des femmes. Le rapport de domination de notre société a quasiment toujours placé la femme comme une propriété, un objet assigné à un individu masculin. Tous ces siècles de rapports inégaux, de patriarcat laissent des traces et c’est généralement quand la femme veut partir ou qu’elle est déjà partie que le conjoint la tue : il préfère voir sa propriété morte, que de la savoir sans lui. C’est ce mécanisme qui est décrié, c’est ce rapport là qui est combattu car il se répète inlassablement. Les hommes battus existent, des femmes sont violentes et méritent punition, la seule différence c’est que cette violence ne s’inscrit pas dans un rapport de domination structurelle. Et il faudrait jouter qu’une grande proportion des maricides, meurtre de l’époux, sont commis par des femmes en majorité à la suite de violences répétées sur la personne de l’épouse ou de la compagne.
      Faut-il repenser et améliorer l’accueil et l’accompagnement des hommes battus? Je le pense oui. Faut-il occulter dans l’analyse des violences conjugales les rapports de domination d’un groupe social sur l’autre ? Non et c’est ce que vous avez l’air de faire en croyant que je fais une différence entre la vie des unes et celle des autres. Si vous n’arrivez pas à comprendre ça, je suis désolée.
      Je n’ai pas répondu à votre propos sur la PMA/GPA car tout simplement je n’ai pas d’avis tranché sur la question. A mon sens, la composition d’un foyer (couple hétéro, couple homo, parent seul) n’est pas absolument pas une raison pour empêcher d’accéder à la parentalité. Cependant j’ai des réserves sur la GPA en général. Je trouve que c’est un procédé assez incroyable mais j’ai peur des dérives sur la marchandisation du corps des femmes, notamment des femmes les plus précaires. Le sujet est sensible et touche à l’inégalité biologique : la possession d’un utérus ou pas, ce qui facilite ou non certains procédés pour les unes et pas pour les autres.
      Je continue également à dire que la vision d’un lobby féministe au sens péjoratif du terme est totalement exagéré. Le féminisme ne fomente pas de complots contre les hommes, ne se fixe pas pour objectif d’avoir plus de droits que les hommes. Je ne vous cache pas que ce genre de propos me fatiguent car on a l’impression de parler dans le vent là où vous, vous avez l’impression de voir des victoires de ce « lobby » sur tous les plans. Le féminisme c’est une volonté d’égalité et d’équité. Vouloir que les deux genres sortent de leur carcan. Est-ce que le féminisme est parfait ? Exempt de critiques ? Non. Il faut rester alerte et nourrir sa réflexion. Pour autant le féminisme est nécessaire, incroyablement nécessaire, surtout dans sa forme radicale. De nombreuses avancées sur le droit des femmes sont remises en question aujourd’hui, des droits sautent ou sont restreints dans de nombreux pays. Les discriminations se cumulent et placent de nombreuses personnes dans des situations dangereuses et inégalitaires. C’est un fait, alors j’ose espérer que ce méchant « lobby » continuera la lutte.
      Sur ce, bonne fin de journée cher Marc. Et veuillez excuser ma vilaine condescendance de la dernière fois, ça peut m’arriver quand j’ai l’impression de parler à quelqu’un qui de toute façon n’entendra pas ce que je cherche à lui expliquer.

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  9. Marc

    Bonjour lapetitecreature .

    Merci de nouveau pour votre nouvelle réponse. Désolé mais j’ai l’impression de ne pas être compris .Pour résumer ,ma réponse à votre question était qu’ être « trop féministe »,c’est justement ne plus l’ être au sens de la définition que vous rappeliez(« c’est écrit en gras,hein ») et de se contenter de devenir un puissant lobby protégeant les intérêts des femmes quitte à augmenter voire créer les injustices liées au genre quand celles-ci se font au détriment des hommes.
    Désolé également mais vous ne répondez pas vraiment: refusez-vous sérieusement de reconnaître l’action(ce que l’on appelle communément du lobbyisme ,désolé d’utiliser le terme qui convient) auprès du pouvoir (après infiltration des partis , de certains groupes professionnels influents ..)des plus influentes associations féministes (malheureusement les plus misandres et androphobes)pour empêcher les projets de loi pour une moindre injustice dans les divorces ou sur la PMA/GPA?…ou si vous le reconnaissez ,dites-le explicitement…vous dites vous-même qu’il y a de nombreux courants, on a le droit de se sentir féministe et de reconnaître la puissance et les abus de certain(e)s s’en revendiquant?

    Désolé encore mais ce n’est pas(je pense ) que je ne « comprends pas  » ce que vous dites mais ,tout simplement ,vous bottez en touche en reprenant sans vous prononcer sur les faits évoqués plus haut, les thèses « classiques » du féminisme radical sur la GPA(qui en dehors des féministes parle de marchandisation?Je vous rappelle que les PMA sont rétribuées et payantes dans certains pays, ce n’est pas pour autant que nous suivons ce modèle)et la violence des hommes qui serait de nature différente de celles des femmes..je vous renvoie aux études de scientifiques féministes comme Murray A STRAUSS ,Don DUTTON qui démontrent que ce POSTULAT ad-hoc de certains mouvements féministes est pure stratégie politique(donc là oui -c’est comme si vous invoquiez l’ether luminifère ou le phlogistique-comme vous dites : »on va pas arriver à se comprendre »)…Et quand bien même ,en quoi cela justifierait l’iniquité en matière de divorce ou pire cette » PMA pour toutes « sans GPA(dont les conséquences sur les relations homme-femme seront énormes à l’avenir)? Et ,oui ou non ,soutenez-vous sérieusement ,que ce droit différent (d’une importance gigantesque) n’a pas été demandé et soutenu par les associations féministes( « Le féminisme ne…ne se fixe pas pour objectif.. d’avoir plus de droits que les hommes »)?

    Mais ,pour une meilleure compréhension,pouvez-vous me dire si ,en tant que féministe ,vous êtes contre ces proposition visant une équité des êtres sur certains points( ce sont des propositions « à la louche »qui peuvent être améliorées ,complétées-je suis ouvert à la discussion-mais sur le principe:

    1)La création d’une institution sur le modèle de l’EFS gérant les demandeurs de GPA et demandeuses de PMA ,laquelle ferait en sorte que les hommes devraient y travailler bénévolement pendant au moins 18 mois(gestion générale,conduites des femmes aux cours ,à l’accouchement ,au retour de maternité,échographies ,rdv médicaux ,simples courses etc pour les femmes ), auraient obligation de donner leurs gamètes(on peut y ajouter d’autres engagements), et feraient en sorte que les femmes donnent leurs gamètes et ,en plus de l’accouchement d’un enfant pour elles , donneraient naissance à un enfant lors d’une GPA(avec l’ovule d’une autre évidemment) pour l’un des hommes demandeurs…

    Aucune marchandisation…équité …On serait loin de cette nouvelle « apartheid », cette nouvelle « ségrégation » qui vient d’être votée après un long travail de lobbyisme(comment l’appeler autrement??)de certaines très influentes associations féministes…

    Soutiendriez-vous la création de cette institution?Oui ou non?

    2)Une loi obligeant chaque JAF au cours d’une année civile à donner le même nombre de jours garde d’un enfant à un père qu’à une mère(tous divorces jugés en une année confondus,par exemple pour 3 divorces ,une garde alternée moitié/moitié,une garde exclusive pour un père,une garde exclusive pour une mère) et que pour chaque euro passant d’un père à une mère (IC ,PA..),un euro d’une mère à un père …avec une tolérance de 5 pourcents dans les deux cas par exemple…

    Voilà qui tendrait à rétablir l’équité(je rappelle qu’on impose des quotas pour les élections etc pour les mêmes raisons…quand l’inégalité est dans l’autre sens!).

    Soutiendriez-vous l’instauration de cette loi?Oui ou non?

    3)Une loi obligeant l’état à identifier pour chaque naissance non seulement la mère mais aussi le père biologiques, avec rigoureusement les mêmes devoirs et les mêmes droits de parentalité(un test ADN à partir de salive est devenu un geste banal ne coûtant que quelques euros),avec la création d’un accouchement sous Y(sur le modèle de l’accouchement sous X)…

    Voilà qui tendrait à rétablir l’équité entre père et mère concernant les droits parentaux( je vous laisse vous renseigner sur la législation actuelle…pour peu qu’on s’y intéresse… nous sommes TRES loin de l’équité…on y protège la mère à tous niveaux au détriment du père , de l’enfant …).

    Soutiendriez-vous l’instauration de cette loi?Oui ou non?

    De nombreuses autres inégalités s’établissent au détriment des hommes(en justice-vous l’avez reconnu ,prestations sociales et familiales, pressions au travail etc)et mériteraient des évolutions(il serait long d’évoquer ici le travail nécessaire pour la société occidentale pour y remédier…) mais ,évidemment ,rien qui puisse avoir l’importance de celles concernant la parentalité que subissent les hommes du monde occidental, français en particulier.

    Vous évoquez ,à juste titre, les injustices subies par les femmes en d’autres lieux(ou d’autres temps)mais en quoi cela améliore-t-il leur sort que d’instaurer des pratiques et lois inégalitaires(divorces,PMA/GPA…)au détriment des hommes en occident?
    Et justement ,comment argumenter auprès de civilisations autres à propos de misogynie et de moindres droits pour les femmes en leur donnant l’exemple quotidien de misandrie permanente(qu’ils écoutent les infos,regardent un de nos films, une de nos séries quelques instants pour être sidérés par tant de misandrie)et de moindres droits (notamment l’exclusion de plus en plus forte des hommes de la parentalité)des hommes?Ces injustices sont très différentes bien évidemment mais aucune ne saurait justifier l’autre !

    Il est tard ! Aussi,je vais cesser de vous « fatiguer »… Je précise que je ne peux vous en vouloir pour ces piques que vous m’envoyez,ne vous inquiétez pas pour cela…Je suis homme ,caucasien,père divorcé(garde alternée moitié-moitié pour tous mes enfants ,désormais tous majeurs),fonctionnaire et enseignant …En ce début de 21ème siècle…inutile de vous dire que j’en ai entendu d’autres !..De plus ,je m’intéresse à ces sujets depuis quelques mois maintenant et ,malheureusement , la manière dont certaines femmes se disant féministes parlent aux hommes ou des hommes en général fait « froid dans le dos »(vous êtes très « soft »en comparaison)…mais comme vous le laissez entendre ,il faut de tout( féminisme) pour faire un monde. Et en tout cas ,vous m’avez donné envie ,pour une fois ,d’intégrer la discussion et m’avez fait le plaisir de me répondre. Bonne journée à vous.

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